Le professeur d’université, Albert Ouédraogo, a indiqué mercredi à Ouagadougou lors d'une conférence publique à l’occasion de la célébration de la journée des coutumes et traditions, qu’il n y a pas de Dieu au pluriel chez les traditionnalistes.
«La religion traditionnelle du Mogho: le « Moongo» ou immolation, repose sur le même postulat que ceux de religions révélées: Il n’y a qu’un seul Dieu, pas plusieurs », a déclaré l’enseignant chercheur en lettres, Albert Ouédraogo, par ailleurs secrétaire général de l’association Racines.
Pour Pr Ouédraogo, la croyance des Mossi est basée sur le même Dieu, « l’unique Créateur des cieux et de la terre».
C’est pourquoi, a-t-il expliqué, l’intégration au Mogho, des Peuls et des Yarsé s’est faite sans difficultés à l’époque, car ces peuples adhérent aussi au monothéisme.
Pr Albert Ouédraogo a ajouté que la consécration de la journée du 15 mai aux coutumes et traditions au Burkina Faso, vient prouver que «le Noir est un croyant».
En outre, poursuit le professeur, sans avoir la prétention d’islamiser ou d'évangéliser qui que ce soit, la journée du 15 mai est celle de la solidarité, de la tolérance et de l’amour pour son prochain.
La conférence publique s’est tenue au Palais du Mogho Naaba, sur le thème « Naab a Zid-wendé neb paga tenga ou osmose des croyances des Gens de la terre et des Gens du pouvoir » et a connu la participation du gouverneur de la région du Centre représentant le gouvernement, et de sa Majesté le Mogho Naaba Baongo et bien d’autre éminentes personnalités.
En rappel, la journée du 15 mai a été instituée le conseil des ministres de 6 mars 2024, dans le but de se conformer à la laicité de l’Etat burkinabè selon le ministre en charge de l’administration territoriale Emile Zerbo.
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