Médias : commémoration du jubilé d’or du journal l’Observateur paalga

Soumis par Redaction le mer 24/05/2023 - 06:25
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L’Observateur paalga a commémoré son cinquantième anniversaire. C’est après un demi-siècle, que l’observateur dans sa première mission d’informer organise ces 50 ans d’existences. A cet effet un colloque a été organisé pour porter un regard sur les médias traditionnels et les enjeux de l’évolution technologique. Il a pour thème : « Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : Résilience, opportunités et défis ». Cette commémoration se tient le 23 et le 24 mai 2023 à l’Université Joseph Ki Zerbo.

 

50 ans d’engagements, de convictions et de déterminations, 50 ans à informer, former et instruire la population. Aujourd’hui c’est le jour où tous les souvenirs émergent, de bons comme de mauvais. Eduard Ouédraogo, Directeur de publication s’en souvient comme si c’était hier. Une histoire qu’il pourrait raconter à longueur de journée à qui veut l’entendre. Il y a cinquante ans de cela, il a révolutionné le paysage médiatique, en étant la pionnière de la presse privé au Burkina Faso. « La modernité du journal, l’Observateur c’est d’avoir été le premier quotidien privé indépendant imprimé et illustré par la photo » avoua-t-il. C’était un pari risqué mais, la passion et la conviction étaient plus fortes que tout. « Quand nous le lancions, l’aventure était tellement risquée aussi bien pour nous-mêmes que pour les observateurs et les connaisseurs que beaucoup disaient que c’était juste une aventure, certains ne nous donnaient même pas trois mois de vie, quand ils savaient que gérer un quotidien dans le contexte de la Haute Volta il y a 50 ans était plus qu’un pari ». Toute cette réussite, il l’a doit à ceux qui l’ont soutenu pour que l’observateur soit une réalité, mais il a connu de vertes et de mûrs. « Il y a eu bien sûr ce que vous savez tous, la rupture de 1984, au cours de laquelle, notre imprimerie a été incendié ce qui nous a condamné à sept années de traversée du désert. Nous n’avons pu que reprendre le 15 février 1991. Quand nous avons repris, Dieu merci, nous avons été récompensés de tous ce que nous avons enduré comme souffrance, parce que pendant une dizaine d’années, nous avons paru, reparu sans avoir enregistré un seul invendu » affirma-t-il.     

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La culture de gratuité

 

Maintenant, il est confronté à une situation qui ne laisse pas indifférent la presse, celui du numérique. « Évidemment les choses ont changés, les gens se sont installés dans la culture de gratuité et ils se posent aussi bien à l’observateur qu’à la presse écrite qu’à l’ensemble de nos médias, un challenge qui n’est pas facile à relever ». Pour le représentant du ministre des arts, du tourisme et de la communication, il a  félicité et reconnu le travail abattu par l’Observateur Paalga. «  S’ils ont  pu tenir 50 ans, cela a été beaucoup de labeur. Il y a eu beaucoup de souffrance, il y a eu aussi beaucoup de joie. C’est une fierté pour nous, de pouvoir compter dans notre pays, un organe de presse, qui a fait ces années et qui peut être cité en référence dans la sous-région et même au niveau international » a-t-il indiqué. Durant ces deux jours de communications, les réflexions vont se porter sur l’adaptation de l’évolution numérique de médias traditionnels. Une journée porte ouverte d’exposition de photos d’archives est prévue le 25 mai 2023 au sein du l’Observateur Paalga. Une action caritative en faveur des personnes déplacées internes (PDI) refermera ce jubilé d’or le 27 mai 2023.

 

Nefertari Ouedraogo

Zoodomail.com

 

 

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