A. Derra est une fille âgée de 15 ans. Elle vend de la glace dans un quartier de la ville. Elle a l'habitude de passer devant la cour de sieur Mady K., conducteur de taxi-moto. Celui-ci vit avec une femme et est père d'un enfant. Le 22 mai 2022, pendant que sa femme et son enfant étaient absents, il était tranquillement assis dans la cour, puis a vu passer la vendeuse de glace. Il l'appelle et en demande pour 100F. Ensuite, il l'envoie chercher de la monnaie car il en avait besoin, bien qu'il ait payé les 100 F pour la glace.
La fillette revient, puis il causent ensemble, et il lui propose des choses tendant à des rapports sexuels.
Elle ne dit rien, et il lui met la main sur l'épaule pour la convaincre de ses bonnes intentions, puis la conduit au salon où ils s'asseyent, puis, après discussion, et comme la fillette ne disait toujours rien pour les rapports sexuels, il la transporte dans la chambre à coucher. Il la "doigte" d'abord, la déshabille et veut la pénétrer, sauf que son pénis ne pouvait pas y entrer. Il se rebiffe et, elle sort en mettant sa main sur le visage en signe de pleurs et de désolation.
Mady essaie de la calmer en lui disant de sortir sans cet air qui peut faire penser aux voisins qu'il lui a fait du tort. Il lui donne la somme de 1250 FCFA, ensuite un rendez-vous dans une école non loin des lieux, puis, sur son taxi-moto, va la retrouver. Ils ont ensuite une conversation, puis, étant donné que c'était dans la journée et que les élèves venaient de l'école, ils se moquaient d'elle qui était en compagnie d'un adulte.
Les faits passent, puis, un jour, de passage, Mady passe vers chez la fillette et la croise. Il s'arrête, lui demande pourquoi elle a ainsi disparue de la circulation, puis, lui propose encore des attouchements comme la dernière fois. Sauf que celle-ci avait raconté l'affaire à sa mère, et les deux lui ont tendu un piège, car il s'agissait pour la fillette de fixer un endroit de rendez-vous. C'est donc là-bas que le prévenu a été cueilli par la police, et est passé aux aveus devant le procureur. Il en répondait donc des faits ce mardi 14 février dernier au Tribunal de grande instance de Ouaga1 (Tgi Ouaga 1).
La mère de la victime ne réclame cependant pas de dédommagement, car elle a pu honorer certains frais médicaux.
Mais le procureur requiert une peine d'emprisonnement de 60 mois, dont 48 mois ferme, avec une sûreté de 24 mois, et une amende de 500 000 FCFA avec sursis. Le délibéré est pour ce 28 février.
Image illustrative
A.S
Zoodomail.com
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