Le cadre partenarial constitué autour de la mise œuvre du Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (PSDEBS), vient de boucler la première Mission Conjointe de Suivi (MCS) dudit référentiel. L’aide-mémoire émanant du rapport annuel de suivi, a été validé ce jeudi 25 mai 2023 par les décideurs à travers sa signature conjointe par le ministre de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo et le représentant du Chef de file des Partenaires techniques et financiers, Joseph Senninger.
Le rituel annuel de suivi du PSDEBS part des réunions périodiques des groupes thématiques, puis, la rédaction du rapport annuel de suivi, l’atelier technique de la MCS qui débouche sur la rédaction de l’aide-mémoire à valider à la réunion des décideurs.
C’est le bilan 2022 du PSDEBS assorti de recommandations et de thèmes prioritaires. Le PSDEBS enregistre un taux de performance globale de 66,22% manquant de peu sa cible qui est de 67%. Des recommandations de 2021, 83,33% ont été réalisées. Au nombre des nouvelles recommandations, il y a entre autres, l’élaboration d’un document cadre d’orientation de la formation continue.
La tendance générale de la performance de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire, est baissière du fait de l’impact des crises sécuritaire et humanitaire, à l’origine notamment de la fermeture de 24,44% des établissements scolaires.
« Les causes de cette contre-performance consignées dans l’aide-mémoire serviront de base de travail au gouvernement pour inverser la tendance et rendre notre système éducatif plus résilient et plus performant », a assuré Joseph André Ouédraogo.
L’’Etat peut compter sur ces partenaires au développement qui multiplient les efforts pour « …l’aboutissement de la requête de financement de 67,39 millions de dollars US auprès du partenariat mondial pour l’éducation, pour la transformation du système éducatif au Burkina Faso », selon Joseph Senninger.
Un des défis à relever est la livraison d’infrastructures de qualité dans les ‘’règles de l’art’’ selon Joseph André Ouédraogo qui s’est vertement offusqué de la mauvaise qualité des infrastructures, avec un avertissement ferme quant aux responsables qui viendraient à faillir.
DCRP / MENAPLN
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