Ces jours-ci, le moins qu’on puisse arguer, c’est que le terrorisme qui sévit traditionnellement par les armes à feux, les explosifs et les armes blanches, tend à prendre une nouvelle forme. Il commence par s’opérer par la rumeur. Les accusations montées de toutes pièces et autres stratégies de divisions dont les sources restent difficiles à localiser, sont la nouvelle forme de terrorisme dont les tueurs veulent désormais se servir pour porter l’estocade au Burkina Faso. Ce qu’ils (les terroristes) pourraient étendre à d’autres pays si éventuellement, le ballon d’essai qu’ils viennent de lancer au Burkina Faso n’est pas détecté et éventré. A cet effet, la tuerie des ressortissants Nigerians survenus à l’est du pays récemment que ces gens ont voulu faire endosser aux forces de défenses et de Sécurité burkinabè était un fait beaucoup grossier.
Le caractère mensonger de cet argument qui circulent sur la toile à été vite perçu par les autorités burkinabè et les membres de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). A juste titre, au terme d’une rencontre avec les autorités burkinabè. Tieana Coulibaly, représentant résidant de la CEDEAO au Burkina Faso a situé les responsabilités: << quand des événements comme celui-ci arrivent il est important que nous ne tombions pas dans le piège de l’ennemi.
Le terroriste non seulement il tue sans raison, mais en plus il s’organise, pour créer des confusions pour nous opposer les uns aux autres. Et dans ce cas particulier, en dehors d’essayer d’opposer les communautés burkinabè entre elles. Ils ont essayé aussi d’opposer le Burkina et le Nigeria. Évidemment c’est lorsqu'il y a une fente dans le mur que le margouillat passe. Alors la réunion qui a été organisée aujourd'hui c'est le moyen d’éviter qu’il y ait une fente dans le mur et que le margouillat ne passe pas >>, a soutenu le représentant de l’organisation sous régionale, brisant du coup les espoirs des auteurs des rumeurs. Rintalba Jean Emmanuel Ouédraogo
ministre de la communication de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement du Burkina Faso à enfoncé le clou avec des vocables biens clairs. << Certaines allégations tendaient à jeter l’oprobe sur nos Forces de Défense et de Sécurité, les accusant d’avoir commis certains actes sur des ressortissants venus du pays frère du Nigeria qui partaient en pèlerinage. Nous voulons insister sur le fait que nous avons un ennemi qui fait usage de plus en plus de perfide sur le terrain.
Le tout étant de semer de la discorde et plus de confusion. Nous avons eu des échanges emprunts de cordialités qui nous ont permis avec les pays frères de réaffirmer la nécessité face à la menace terroriste de pouvoir coopérer d’avantage >>, a indiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè. De là, il est utile d’attirer desormais l’attention des populations sur cette nouvelle méthode des terroristes qui pourraient l’utiliser pour déclencher des conflits internes ou sous régionaux. << Un homme averti en vaut deux >>, dit l’adage.
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