
Guillaume Kigbafori Soro, peut il retourner ces années-ci dans son pays la Côte d'Ivoire ? Ou alors passera-t-il plusieurs années encore en exil, particulièrement dans des prisons sur le territoire français ? Telles sont les interrogations qui alimentent depuis quelques jours, les débats dans les bureaux et les foyers en Côte d’Ivoire. En effet, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire qui a déjà maille à partir avec la justice ivoirienne qui l’a condamné par contumace le mercredi 23 juin 2021 à la prison à perpétuité pour ’’atteinte à la sûreté de l’État’’, vient d’être inquiété à nouveau par la justice française. Suscitant inéluctablement, la peur panique dans son camp. La Cour de cassation française qui a dépoussiéré son dossier datant de 2020, a reconnu, le 01 février 2023, la validité des poursuites lancées contre lui en France pour "crimes de guerre, crimes contre l'humanité et complicité". Séance tenante, dans le cadre de l'enquête préliminaire, le juge des libertés et de la détention a ordonné la saisie pénale de la somme détenue sur son contrat d'assurance-vie par un "tiers débiteur", pour un montant de 231 931 € (300.000.000 fcfa). Après l’avoir dépouillé d’une partie de ses ressources financières, la justice française va telle prendre de nouvelles décisions pour restreindre sa liberté de mouvements ou carrément ordonner sa mise aux arrêts afin qu’il réponde de faits de ’’ crimes de guerre, crimes contre l'humanité et complicité’’ dont il est accusé ? Guillaume Soro, va-t-il aussi à son tour recourir au président ivoirien Alassane Ouattara afin de solliciter son appui en vue de sortir des griffes de la justice française ? Alassane Ouattara, qu’il a pourtant, pourfende à la veille de l’élection présidentielle de 2020, et qu’il a même injurié, arguant qu’il allait ’’ faire asseoir Alassane Ouattara par terre pour lui donner des conseils’’. Aujourd'hui, acculé par la justice française qui tient à cette affaire que va faire celui qui disait avant la présidentielle de 2020 : ’’Alassane Ouattara ne sera plus le président de la Côte d’Ivoire ’’? Autant de souvenirs et de questions. La procédure en cours a été lancée en mai 2020 à Paris, après le dépôt d'une plainte accusant Guillaume Soro d'avoir commandité entre 2004 et 2011 la mort de cinq personnes, dont celle du chef rebelle Ibrahim Coulibaly, dit "IB", le 27 avril 2011. Six personnes sont à l’origine de cette plainte dont l’épouse d’IB. Au total, ’’wait and see’’ ! Disent les anglophones.
Ph.Archive
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