
Le mardi 16 mai 2023, les députés ivoiriens ont adopté une série de projets de loi relatifs au code de l’hygiène et la Salubrité. Mais à peine ont-ils adopté ces projets de lois que leurs travaux parlementaires en commission suscitent déjà de débats. Serait-ce là, l’une des voies choisies par les autorités ivoiriennes pour atteindre l’objectif de "l’Ivoirien nouveau’’ réclamé par le président Alassane Ouattara? Se demandent beaucoup de citoyens. En effet, à la lecture du chapelet de lois et des peines qui les accompagnent, l’on est contraint de marquer le pas et s’interroger sur leur faisabilité. Voici ces lois telles que émises au parlement.
<< Quiconque cause des troubles à la tranquillité du voisinage sera puni d’une amende de 50.000 à 1.000.000 FCFA (...) les souscriptions suspendues pour les VTC SAUTOC, KDS, ARA Transports pour des audits commandités par le trésor public qui ont révélé des risques de blanchiment d’argent (NCI) (...) Quiconque installe des ateliers bruyants ou toute autre source de bruit intense aux abords des établissements scolaires, sanitaires, maisons et aires de repos, des parcs des cimetières, des casernes, des zones résidentielles, des services administratifs et des entreprises privées sera puni d’un emprisonnement de 1 à 3 ans et d’une amende de 500.000 à 5.000.000 FCFA, ou de l’une de ces deux peines (...) Quiconque exerce une activité industrielle ou commerciale ou tout exploitant d’un établissement sanitaire qui déverse les eaux usées dans la nature sans traitement préalable sur les voies et espaces publics, dans les caniveaux et ouvrages d’assainissement, sera puni d’un emprisonnement de 3 à 6 mois et d’une amende de 10.000 à 1 million de FCFA ou de l’une de ces deux peines (...) Quiconque procède à la vente, au transport et au stockage des denrées alimentaires et prêts à la consommation sans respecter les règles d’hygiène, sera puni d’un emprisonnement de 3 à 6 mois et d’une amende de 10.000 à 1 million de FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement (...) Est puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 mois et d’une amende de 10.000 à 100.000 FCFA, quiconque urine ou défèque sur la voie publique, dans les caniveaux, places et plages publiques (officiel) >>.
Dites, est-ce possible que de telles règles de conduites soient applicables toutes ensemble aujourd'hui sous les tropiques par les citoyens ? Ah, la volonté de modernisation ! Quand la stratégie et le rythme sont mal perçus
Image illustrative
Bonne dégustation !!!
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