
Guillaume Kigbafori Soro, natif du village de Koffiplé dans la sous-préfecture de Diawala, département de Ferkessedougou, (à l'extrême nord de la Côte d'Ivoire ), démissionnaire de la présidence de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire le vendredi 8 février 2019, parti en exil en Europe et accusé de tentative d'atteinte à la sûreté de l'État le 23 décembre 2019 en Côte d'Ivoire, vient d'être à nouveau ''enfoncé'' dans les difficultés par la justice ivoirienne. Cette fois, l'institution judiciaire qui était en cours le concernant, vient d'aboutir à son renvoi avec 19 autres de ses proches, devant le tribunal criminel. L'audience devant le tribunal criminel est prévue le 19 mai 2021. En fait, ce qu'il importe de noter ici, c'est que pendant que les déboires de l'ex-président de l'Assemblée nationale s'intensifient, de l'autre côté dans le camp de l'ex-chef de l'État ivoirien, Laurent Gbagbo, ce sont de bonnes nouvelles qui affluent. Ce weekend ses affidés restés à Abidjan sont une fois encore allés rencontrer le Premier ministre Patrick Achi pour échanger sur les modalités du retour de leur mentor. Pendant que dans le même temps, certains exilés se réclamant des ''Gbagbo ou rien'' (Gor), (le même camp) sont rentrés en masse d'exil sous les clameurs et les cris de joie de leurs camarades militants, partis les accueillir à l'aéroport Félix houphouët-Boigny d'Abidjan. Ce sont donc au total deux conditions diamétralement opposées que vivent actuellement l'ancien député de Ferkessedougou avec ses camarades et l'ancien chef de l'État et ses hommes. Des réalités politiques et judiciaires qui s'imposent aux deux camps. Une manière éloquente d'indiquer à tous et à chacun qu'il faille désormais réfléchir longuement avant de prendre une décision ou avant de poser un acte de portée nationale.
Bonne dégustation !!!
Zoodoyinga
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