
<<Qui veut aller loin, ménage sa monture >>, dit l’adage. Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, fait inéluctablement sien cet adage en ce moment. Lui qui, gonflé à bloc, a pris l’engagement ferme le 21 octobre 2022, lors de sa prestation de serment, de défendre la nation burkinabè contre les attaques des groupes terroristes et qui a fait de sa priorité, la réunification de l’ensemble du territoire du Burkina Faso. Lui qui, conduisant une équipe de soldats tous aussi gonflés que lui, a prié le lieutenant colonel Paul Henri Sandaogo Damiba de ’’débarrasser le plancher’’ du pouvoir d’État parce que jugé incapable de neutraliser les groupes terroristes. Lui, nouveau chef de l’État sur qui plus de 21 millions de Burkinabè fondent leur espoir depuis son arrivée aux affaires le 2 octobre dernier, s'est rendu sur le sol malien ce mercredi 2 novembre 2022. Il a donc pris son bâton de pèlerin pour effectuer comme tout bon guerrier, des repérages. Il connaît les dangers qu’il doit affronter et le degré de dangerosité de ceux-là. Il n’est nullement besoin de rappeler que le Mali, pays frontalier, représente l’une des plus importante poudrière de l’Afrique de l'ouest, voire de tout le continent africain en matière de terrorisme. Créer les conditions d’une saine collaboration avec les autorités de ce pays n’est qu’une initiative juste. Ainsi, après avoir probablement fait la reconnaissance des zones propices ou pas, à l’extension du terrorisme, la suite serait de baliser ces zones et passer à l’offensive. Il est annoncé dans les prochaines semaines au Niger. Les burkinabè, l'as de perdre les leurs dans les attaques terroristes, piaffent désormais de voir les ’’guerriers’’ d’Ib investir enfin, le terrain, pour faire plier l’échine à l’ennemi. Après les séances de repérages. Le monde entier observe.
Bonne dégustation !!!
Zoodomail.com
Pour vos commentaires, éviter, tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée .