
Les organisations syndicales du Burkina Faso réunies au sein de l’Unité d’action syndicale ( Uas) ont saisi l’aubaine de la fête internationale du travail célébrée le lundi 1er mai 2023 à Ouagadougou, pour délivrer leur message au gouvernement. Disons pour mettre à l’index certains maux à la peau dure que traîne jusque-là le pays des hommes intègres. Selon Ernest Abdoulaye Ouédraogo qui s’exprimait au nom de l’ensemble des syndicats, ce sont entre autres : le terrorisme, la corruption dans les administrations publiques et privées, la vie chère, les difficultés d’accès aux logements et à la terre, les licenciements abusifs, les suspensions abusives de salaires,.. Sans oublier << La promesse du gouvernement de faire la lumière sur le drame de Karma >> qui selon lui << ne doit subir le sort des enquêtes précédentes. Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambela à qui les syndicalistes ont remis le cahier de doléances, a choisi lui aussi de tenir un langage franc et direct à ses hôtes du jour : << la magistrature est indépendante et la justice poursuit son cours pour que la lumière soit faite sur le drame de Karma >> a rassuré le chef du gouvernement. Avant de donner de nouveaux gages << Pour ce qui est de la lutte contre la corruption, elle est déjà entamée. Moi-même, je reçois des correspondances anonymes qui dénoncent soit des dysfonctionnements soit des actes de malversations. Certaines de ces correspondances sont transmises à l’Autorité supérieure de contrôle d’État et lutte contre la corruption (ASCE-LC)», a indiqué Kyélem qui a aussi abordé les autres sujets sans ambages et sans tourner autour du pot. En gros, les deux parties (les syndicats et le gouvernement) se sont parlé ce lundi 1er mai et se sont compris sur les sujets essentiels qui engagent la vie du peuple burkinabè. Disons plutôt, souhaitons qu’ils se soient compris.
Bonne dégustation !!!
Zoodomail.com
Pour vos commentaires, éviter, tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée .