Sauf cataclysme, ou changement de dernière minute au niveau des décideurs de l’État burkinabè, les liens militaires existant entre le pays des hommes intègres et la France vont bientôt voler en éclats. Si ce n’est pas encore fait. Et ces liens pourraient ne plus être reconstitués. Après avoir sollicité et obtenu le départ en mi-janvier 2023 de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, jugé non fiable. Après avoir sollicité et obtenu le départ du territoire burkinabè des forces militaires françaises Sabre, jugées sans le signifier formellement, inactive face aux multiples attaques terroristes qui endeuillent le peuple burkinabè. Voici que c’est au tour des coopérants militaires français à qui il est donné un délai d’un mois à compter du 28 février 2023, pour ’’débarrasser’’ le plancher de toutes les administrations militaires burkinabè. D’ici un mois donc, l’on ne verra plus de militaires français nulle part sur le territoire burkinabè. Ni dans les administrations, encore moins sur le théâtre des opérations. À compter de cette date également, le peuple burkinabè et ses dirigeants, tiendront leur propre destin sécuritaire entre les mains. Sans risque de voir des informations sensibles, voire secrètes fuiter et se retrouver entre les mains des terroristes. Sans que personne ne sache toujours comment les terroristes parviennent à être informés des moindres déplacements des militaires burkinabè et des VDP. Fin donc de la coopération militaire avec la France, synonyme aussi de la fin des attaques chirurgicales des terroristes dans la zone septentrionale du pays ? Tous les Burkinabè y croient, du moins, ils le souhaitent.
PH.archive
Bonne dégustation !!!
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