
Sauf cataclysme ou changement de dernière minute, le président togolais Faure Gnassingbé va ''rebeloter'' pour un quatrième mandat, à la tête de son pays. Son parti, L’Union pour la République (Unir), l’a officiellement investi ce mardi au siège du parti, à Lomé, candidat à la présidentielle du 22 février prochain. Élu la première fois en 2005 (après le décès de son père Gnassingbé Eyadéma, mort en février 2005 après 38 années passées à la tête du pays), Faure Gnassingbé a été réélu en 2010, puis 2015. Sa candidature a été rendue possible grâce à la réforme constitutionnelle votée par l'Assemblée togolaise en mai dernier. Face à quelques uns de ses militants ce mardi 7 janvier, le locataire du palais de la Marina a justifié par des mots simples sa décision de se lancer pour cet autre quinquennat : « J’ai été été informé du souhait des militants de me voir porter encore les couleurs de notre parti à l’élection présidentielle. (…) En toute humilité, j’ai accepté ». Vraiment ''En toute humilité ''? Dans tous les cas, cette décision a été évidemment battue en brèche en octobre dernier déjà, par son opposant Jean Pierre Fabre qui soutient que : « Pour des raisons de contexte politique national aussi bien que d’éthique politique, le président, qui aura accompli en 2020 trois mandats de cinq ans chacun à la tête de l’État, ne peut plus briguer un quatrième mandat présidentiel sans créer un climat de tensions socio-politiques et d’insécurité pour les populations ». Au Togo, il ne faut pas se mentir, tout porte à croire qu'il est interdit de parler de la limitation des mandats pour la présidentielle.
Bonne dégustation !!!
Zoodyinga
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