
B. Ali s'est rendu coupable d'un acte qui sûrement va le marquer à vie, étant donné que ce geste à ôté la vie à sa marâtre. Il répondait ainsi pour des faits d'homicide involontaire devant le tribunal de grande instance de Ouga 1, le mercredi 04 mai 2022.
Des faits simples...
Les faits sont assez simples, comme l'ont dit le procureur, ainsi que la défense du prévenu. Ce fait est si étrange que l'on y croirait pas. Car courant mois de mars 2022, B. Ali s'est réveillé un matin et à rejoint le chantier de son père où il travaille.
Plus tard, il revient à la maison pour, selon lui, un besoin. Il trouve sa marâtre sur la terrasse, assise à même le sol. Il traverse le salon, puis, se dirige vers la cuisine où il s'empare d'un couteau et en ressortant, il poignarde la marâtre à la cuisse. Il reprend tranquillement son chemin, jette le couteau dans la broussaille sur son chemin et retourne sur le chantier, comme si de rien n'était.
Plus tard, il est appelé au téléphone pour s'entendre dire que la marâtre est décédée suite au coup de couteau sur la cuisse.
Car pendant qu'il était sur le chantier, celle-ci est restée sur les lieux et se vidait de son sang. C'est par hasard qu'un proche l'a découverte et elle est transportée à l'hôpital où elle rend l'âme.
Aucun problème familial
Ali est donc confondu par son acte, et avec l'insistance d'un de ses oncles, il accepte se livrer à la gendarmerie.
Le prévenu, dans cette affaire, ne sait que dire, ni en enquête préliminaire, ni devant le Tribunal où il explique que cela doit être mystique, parce que c'est après son acte qu'il a repris ses sens et s'en est inquiété. Sauf que le mal était déjà fait, donc, il fallait l'assumer. Sa sœur, qui était présente pour la circonstance, informe qu'il n'y a pas se problème au sein de la famille, malgré la polygamie, et nul ne sait vraiment quelle mouche l'a piqué afin qu'il commette cet acte.
Même si la défense du prévenu à essayé de plaider pour son client en prenant l'exemple sur le somnambulisme, ainsi que sur le rapport médical qui parle d'absence de poches de sang, toute chose qui a causé la mort de dame Sana, il demeure que cela n'a pas convaincu, ni le procureur, ni le Tribunal, qui finalement l'ont reconnu coupable des faits et l'ont condamné à une peine de 7 ans de prison ferme et une amende de deux millions FCFA également.
Cela bien que la famille de la victime dit ne rien réclamer.
Image illustrative
Pierre PILLON
Zoodomail.com
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