En visite officielle au Bénin depuis lundi 09 septembre 2024 dans le cadre du partenariat stratégique avec Expertise France, Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies a échangé le mercredi 11 Septembre avec les professionnels des médias sur l’évolution du remède contre le VIH-SIDA et bien d’autres sujets.
« Il n’y a pas de remède ni de vaccin, juste des essais », c’est la réponse que la directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies a donné aux journalites qui ont voulu savoir si il y a déjà des vaccins ou des remèdes contre le VIH-SIDA.
A l’en croire, L’ONUSIDA coordonne et soutient sur le plan mondiale toutes les recherches scientifique et les innovations pour trouver soit le vaccin soit ce qui peut guérir. Aujourd’hui, aucun vaccin et aucun remède n’ont encore été trouvé. Il y a des essais partout mais rien de concret n’a été trouvé.
Aussi a-t-elle ajouté qu’il y a davantage d’outils de prévention et d’outils de traitement. Il y a des outils de prévention qui sont carrément révolutionnaires. C’est ce que nous appelons « injectable prep ». Certains peuvent avaler des comprimés chaque jour pour prévenir l’infection. Ils peuvent aussi au lieu de ces comprimés, des injections par ans (deux en six mois) et quelque soit ce qui se passera, ils ne seront pas infectés par le VIH SIDA.
« Certaines filles sont victimes des prédateurs. Parfois elles sont obligées d’avoir des rapports sexuels non protégés. Il y a aussi des problèmes de violences sexuelles. Donc il y a au moins une situation. La révolution, il y a des comprimés qui existent, des injections également pour prévenir le passage du VIH au SIDA maladie. Ça c’est très bien. » a souligné directrice exécutive de l’ONUSIDA .
Aux personnes séropositifs, qui détestent avaler des comprimés au jour le jour, elle rassure qu’elles peuvent faire des injections chaque trois mois. Selon elle, c’est une grande révolution pour les personnes concernées.
Projet Éducation a plus du PAG
La directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies Winnie Byanyima s’est également prononcé sur le Projet Éducation Plus du Gouvernement du Bénin. Pour elle, Éducation Plus n’aborde pas seulement la question de VIH SIDA et les risques qu’elle cause chez les filles.
Éducation Plus fait plus et aborde également la question de grossesse des adolescents. « Nous savons que lorsque la fille tombe enceinte, elle abandonne l’école. Donc Éducation Plus aborde les questions de grossesses précoces, de violences sexuelles», a-t-elle notifié.
Mieux, elle soutient que Éducation Plus a plus d’avantages sociaux et économiques et aborde aussi d’autres aspects puisque si la fille finit l’école et commence à travailler, elle fait face à d’autres problèmes sociaux. C’est un projet très stratégique qui a un intérêt économique et sociale pour le Bénin « et d’ailleurs nous sommes fiers que le Bénin a pris ce projet à bras le corps. », a déclaré Winnie Byanyim.
BeninTV
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