
Le mardi 15 avril 2025, Adeguenon a comparu devant le Tribunal de grande instance de Ouaga 1. Il était poursuivi pour violences conjugales à l’encontre de son épouse Sala. À la barre, le prévenu a nié catégoriquement les faits qui lui étaient reprochés.
Selon la plaignante, les faits remontent à septembre 2024 et même à des périodes antérieures. Elle a déclaré à la police avoir été contrainte par son mari à avoir des rapports sexuels dans leur domicile, et ce, en présence de la sœur du prévenu. Interrogée par le Tribunal sur la fréquence des faits et s’il y avait eu consentement à un moment donné, la victime a précisé : « La première fois, j’ai refusé. Il m’a alors renvoyée, et j’ai dormi dehors jusqu’au petit matin. Nous dormions dans la même pièce que sa sœur. Ensuite, j’ai accepté une fois, mais les disputes ont continué sans cesse, alors je suis rentrée chez mes parents. »
Face à ces accusations, le procureur a donné la parole au prévenu. « C’est du mensonge, je n’ai jamais fait ça », a répondu Adeguenon à la barre.
Dans son analyse, le parquet a noté que la sœur du prévenu, pourtant témoin présumée des faits, n’était pas présente pour témoigner à l’audience. Il a également souligné que la plaignante avait admis avoir, à un moment donné, consenti à la relation. Dès lors, pour le ministère public, les éléments constitutifs d'une infraction de violences conjugales n’étaient pas suffisamment établis.
Le Tribunal a suivi les conclusions du parquet et, en l’absence de preuves solides et de témoignage direct, a relaxé Adeguenon pour infraction non constituée.
Sam Soubila|Zoodomail.com
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