Depuis plus d'une semaine, les deux grandes villes du Burkina Faso, à savoir Ouagadougou et Bobo Dioulasso ont vibré au rythme des activités de l'association Tonnerre d'art d'Afrique (art'a). Performance, sorties découvertes et ateliers ont été au cœur de cette deuxième édition. C'est donc le samedi 01 juin 2024 que le Salon a connu son apothéose.
C'est sous le Thème « identités culturelles et transmissions » que s'est tenue cette deuxième édition. Le festival a tenu toutes ses promesses. Toutes les activités ont été un succès auprès du public Ouagalais et Bobolais. Le parrain de cette deuxième édition n'est autre que l'illustre danseur Chorégraphe Djibril Ouattara. Il n'a pas manqué de saluer cette initiative qui est une aubaine pour les jeunes créateurs qui recherchent des espaces pour s'exprimer.

La somme de toutes ces activités a pour but de faire la promotion de l'expression artistique ainsi que d'avoir une nouvelle vague de consommateurs des activités culturelles. C'est dans cette optique que les membres de Art'a ont organisé une panoplie de spectacles de danse dans les rues de Bobo afin que le public soit imprégné de spectacles de danses qui sont programmés dans les salles. Pendant plus d'une semaine, ces villes ont vacillé sur les vagues de l'association. Le festival a refermé ses portes le Samedi 01 juin 2024, sur des prestations d'artistes. C'est aussi un cadre pour faire la promotion des jeunes artistes qui créent et qui n'ont pas assez d'espaces pour montrer leurs créations. Des groupes de danses urbaines ainsi qu'une pièce de théâtre ont agrémenté la soirée par leurs saveurs unique donnant ainsi, une salle en pleine ébullition.
Le clou du spectacle de cette soirée était le spectacle de danse de l'association intitulé "pieds blancs". Ce spectacle était une invitation à se questionner, se requestionner sur son origine, l'origine de son nom, l'origine des ses ancêtres. Car si on ne sait pas où est-ce qu'on part, qu'on sache d'où l'on vient. Ce spectacle fait référence au thème de cette année qui est "identités culturelles et transmissions". Les pas de danses étaient intenses, énergétiques et poignants, où se donnent toutes les tensions et tous les efforts du corps social pour construire, exacerber ou dénouer ces modes expressifs.
Selon le président de l'association Kader Dera, ce festival a été une réussite. Tous les événements se sont bien passés. Pour lui, l'organisation du tournoi de maracana était une belle initiative, car c'est une passerelle pour amener les jeunes à plus s'intéresser aux activités culturelles.
C'est dans une bonne ambiance musicale, théâtrale que la soirée a pris fin laissant le public dans l'euphorie.
Nefertari Ouedraogo
Zoodomail.com
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