À la suite d’une dénonciation du REN-LAC et des investigations menées par l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), cinq agents de l’éducation ont comparu, ce lundi 1er décembre 2025, devant le tribunal Pôle économique et financier de Bobo-Dioulasso. Il s’agit du proviseur, du chef des travaux d’ateliers, d’une conseillère d’éducation et d’un professeur du Lycée Mixte d’Accarville, ainsi qu’un enseignant du Lycée Professionnel Régional Guimbi Ouattara (LPRGO).
Ils sont poursuivis pour des faits présumés de concussions et d’abus de fonction. Selon le dossier, les mis en cause auraient profité de leurs positions pour inscrire des élèves au Lycée Municipal d’Accarville (LMA) en violation des textes en vigueur. Ils sont également accusés d’avoir exigé des paiements qualifiés de « ventes de places », pour des montants allant de 50 000 à 200 000 F CFA par élève.
Après plus de cinq heures de débats publics et contradictoires, le ministère public a requis à leur encontre des peines de 12 mois d’emprisonnement assortis de sursis, ainsi que des amendes d’un million de francs CFA dont 500 000 F fermes pour chacun. Le parquet a également sollicité la fixation de la contrainte judiciaire à trois mois.
Les parties civiles, à savoir le REN-LAC et l’ASCE-LC, ont pour leur part réclamé la somme symbolique de 1 F CFA chacune en réparation du préjudice subi.
Le verdict est attendu pour le 15 décembre 2025.
Le RENLAC
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