Burkina Faso-Le Café : quand la solidarité humanitaire cache les filets de l’espionnage

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Le Café Zoodomail.com

La vigilance nationale vient encore de mettre à nu une nouvelle menace : celle qui se dissimule derrière le masque des ONG. L’affaire « INSO » révèle, une fois de plus, qu’au Burkina Faso, le champ de bataille du terrorisme ne se limite pas aux armes et aux tranchées. Il s’étend désormais au cœur même de la coopération dite « humanitaire ».

 

En conférence de presse, du mardi 7 octobre 2025, le ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a levé le voile sur des pratiques pour le moins troublantes. Derrière une façade d’assistance et de formation en sécurité, l’ONG International NGO Safety Organisation (INSO) se serait livrée à des activités d’espionnage d’une ampleur inquiétante. Itinéraires militaires, positions des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), coordonnées GPS des zones d’opération, informations sur les ravitaillements et les victimes d’attaques terroristes : rien n’aurait échappé à l’œil scrutateur de cette structure, opérant dans l’ombre, parfois avec la complicité de certains nationaux.

 

Cette affaire, loin d’être anodine, rappelle une évidence trop souvent négligée : la guerre contre le terrorisme est aussi une guerre de l’information. Dans un contexte où le Burkina Faso se bat pour sa souveraineté, où chaque victoire sur le terrain est arrachée au prix du sang, toute fuite d’information devient une arme entre les mains de l’ennemi.

 

Le gouvernement, à juste titre, a suspendu les activités de cette ONG dès juillet 2025. Mais le plus préoccupant demeure : malgré la décision, certains responsables de INSO auraient poursuivi leurs activités dans la clandestinité, défiant l’autorité de l’État. Il a fallu la vigilance des services de sécurité et la dénonciation citoyenne pour freiner cette entreprise souterraine.

 

L’épisode INSO est une piqûre de rappel pour toute la nation. Sous couvert de neutralité humanitaire, certaines structures étrangères exploitent nos vulnérabilités pour collecter des données stratégiques, nourrir des réseaux obscurs et fragiliser la résistance du peuple burkinabè. Ce ne sont pas seulement des violations administratives — c’est une atteinte à la souveraineté nationale, une forme moderne d’infiltration impérialiste.

 

 

Dans le Burkina nouveau, celui de la Révolution Progressiste Populaire, il n’y a plus de place pour la naïveté. Le patriotisme n’est pas qu’un slogan : c’est un réflexe vital. Le ministre SANA a eu raison de saluer ces Burkinabè des villes et des campagnes qui, par leur courage, ont permis de démasquer cette machination. La défense du territoire n’est plus uniquement l’affaire des armes, mais aussi celle des consciences.

 

Aujourd’hui, la vigilance est un devoir. Car si les armes défendent nos frontières, les yeux et les oreilles du peuple défendent la République. Et chaque citoyen doit désormais savoir que dans la guerre contre l’ennemi, celui qui parle trop, celui qui collabore avec l’étranger, ou celui qui ferme les yeux sur la trahison, devient lui-même une menace.

 

La souveraineté se conquiert, mais surtout, elle se protège.
Et dans cette lutte, aucune ONG, aucune organisation, aucune main étrangère ne saurait passer au-dessus des lois du peuple burkinabè.

 

Par Yamyélé|Zoodomail.com

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