Le mercredi 17 décembre 2025, Bawoula a comparu devant la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Ouaga I pour vol d’une moto appartenant à Dame Tapsoba, commis dans la cour de la paroisse Saint-Pierre de Gounghin. À la barre, il n’a pas nié les faits.
Ouedraogo et Kirakoya, également poursuivis dans cette affaire pour complicité de vol, ont comparu aux côtés du prévenu principal.
Le dimanche 5 octobre 2025, après la messe de 5 heures suivie d’une rencontre paroissiale, Dame Tapsoba et son époux ont constaté la disparition de leur moto, pourtant garée parmi d’autres engins dans la cour de la paroisse Saint-Pierre de Gounghin.
La victime a aussitôt porté plainte au commissariat de police.
Le 8 décembre 2025, Dame Tapsoba a été informée d’une bonne nouvelle : sa moto a été retrouvée à Tampouy, entre les mains de Bawoula. Les explications ont été données ce mercredi 17 décembre à la barre du tribunal.
À la barre
Dans sa déposition, Bawoula a expliqué qu’il était récemment revenu de Koudougou avec sa propre moto, qu’il a ensuite vendue. Le dimanche 5 octobre, aux environs de 6 heures du matin, alors que la messe était en cours, il serait entré dans la cour de la paroisse et aurait remarqué une moto Yamaha non bouclée et sans dispositif de sécurité.
Il a alors calmement poussé la moto hors de la cour avant de la démarrer et de poursuivre son chemin.
Concernant Ouedraogo et Kirakoya, ceux-ci ont indiqué être voisins de Bawoula. Interpellés ensemble lors de l’enquête policière, ils ont affirmé ne rien savoir des faits. Une version confirmée par Bawoula, qui a déclaré que les deux n’étaient nullement impliqués dans le vol.
Dame Tapsoba a confirmé que la moto n’était effectivement pas bouclée. Elle a précisé que ce n’est qu’autour de 8 heures, après la messe et une rencontre, qu’elle et son mari ont constaté la disparition de l’engin. Ayant récupéré sa moto, elle a déclaré ne formuler aucune autre réclamation.
Réquisitions et verdict
Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé au tribunal de mettre fin aux poursuites pour complicité de vol contre Ouedraogo et Kirakoya, et de déclarer Bawoula coupable de vol.
Le procureur a requis une peine exemplaire afin de permettre aux fidèles de se rendre à la messe et de prier dans la quiétude : 12 mois de prison, dont 6 mois ferme, et une amende de 500 000 F CFA ferme.
Dans son verdict, le tribunal a suivi partiellement ces réquisitions. Il a mis fin aux poursuites contre Ouedraogo et Kirakoya et a condamné Bawoula à 6 mois de prison ferme et à une amende de 500 000 F CFA assortie du sursis.
Par Zaire Sanffo|Zoodomail.com
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