Encore un crime au quartier Rayongo de Ouagadougou, dans la nuit du 18 au 19 avril dernier. Il s'agit du quartier où s'est déroulé le récent meurtre de l'infortuné enfant de trois ans égorgé sauvagement et dont le sang a été recueilli par ses bourreaux, qui sont tous des expatriés et dont certains ont été lynchés, sauf un seul qui a pu se réfugier et qui est aux mains des forces de l'ordre.
Un jeune homme en coiffure Rasta, nouveau dans le quartier
Cette fois-ci, il s'agit d'un jeune homme, en coiffure de Rasta, qui est venu s'installer dans la zone non-lotie aux alentours. Il loge dans une petite maison de 10 tôles, et les habitants remarquent dès lors ses agissements, a appris Zoodomail.com
Il passe son temps à regarder au dessus des murs du voisinage. Étant donné que ce sont des habitats de fortune, avec des murs de fortune, il pouvait à loisir regarder chez ses voisins.
Toute chose qui a fini par inquiéter les femmes du quartier, qui se mettent au bord de la ruelle pour savoir où il se rend le matin, car chacune a peur d'être agressée, surtout que leurs maris sont au travail.
Le Rasta en question est un diaspo. Il tombe alors sur une famille dont la femme est issue du même pays que lui, et ils se comprennent dans le même dialecte.
Il est alors adopté dès cet instant par cette famille, puis, va à ses occupations du jour.
Selon, nos sources dans la soirée il revient dans cette famille pour expliquer qu'il a faim et veut manger. On lui explique qu'il y a du tô. Il préfère du riz, car pas habitué à ce qu'on lui propose, puis sort un billet de 1000 FCFA pour aller chercher la nourriture pour lui. La famille décide d'acheter du riz et des condiments et préparent à manger pour le jeune homme. Il était environ 21 h. Il repart, puis revient une heure plus tard, pour dire qu'il veut fumer. On lui indique la boutique. Mais il dit qu'il ne s'y retrouvera pas, car étranger dans le quartier.
La femme désigne une fille de 14 ans, pour l'accompagner. Ils arrivent à la boutique. Il prend ses cigarettes, puis achète une bouteille de boisson gazeuse pour la fille, après l'avoir ouvert. La fille boit, se retrouve dans un état végétatif, et l'homme le conduit directement chez lui.
Les parents attendent en vain le retour de leur fille. Jusqu'à tard dans la nuit, pas de nouvelle. C'est alors qu'un cri strident se fait entendre, puis les voisins sont alertés.
Les parents de la fille expliquent l'affaire, puis tous convergent au domicile du Rastaman. Ils tapent à la porte et l'obligent à ouvrir. Comme il ne voulait pas, la porte est forcée.
Les parents et leurs aides découvrent une fille hors d'elle-même, qui semblait droguée.
Le constat est qu'elle avait été violée, et ne retrouvait toujours pas ses sens.
Pour dire que la bouteille de sucrerie qui lui avait été offerte contenait des substances opiacées, que l'homme lui a donné en glissant des choses dedans afin de l'emmener chez lui et d'en abuser.
Pris en flagrant délit, l'homme se confond en excuses devant tout le monde, en adoptant des positions diverses, dont des génuflexions, entre autres.
Si certaines personnes ont voulu le lyncher, la voie du pardon a primé et il a été conduit sur la voie bitumée, afin que les forces de l'ordre viennent le chercher. Il était environ 02 heures du matin, après que l'on ait retrouvé la fille. En attendant, le criminel est en tout cas aux mains de la police pour les enquêtes approfondies.
Image illustrative
O .A
Zoodomail.com
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