
L’Université Aube Nouvelle a célébré la Journée internationale de la langue chinoise le vendredi 18 avril 2025. Organisé en collaboration avec l’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso et l’Institut Confucius, cet événement visait à valoriser les échanges culturels et linguistiques entre les deux pays.
Cette célébration est le fruit d'une coopération sino-burkinabè en plein essor. Selon Dr Jean Pierre Ilboudo, le directeur de l’UFR Langues, Lettres et Sciences sociales et scientifiques de l’université Aube Nouvelle, cette initiative est « très heureuse et utile », car « la culture est le moteur du développement ». Il a souligné l’importance de l’apprentissage du mandarin et rappelé les liens historiques entre la Chine et le Burkina Faso. « L’Université Aube Nouvelle, que je représente ici, est heureuse d’être parmi les institutions qui œuvrent à la promotion de la langue chinoise avec l’Institut Confucius », a-t-il déclaré.

M. Gao Erquian, représentant de l’ambassadeur de la République populaire de Chine, s’est dit honoré de participer à cette deuxième édition de la commémoration au Burkina Faso. Il a insisté sur l’importance de la compréhension interculturelle : « Apprendre la langue de l’autre, découvrir son histoire et sa culture, favorise la compréhension mutuelle entre nos deux peuples. » Il a également rappelé que cette journée, désignée par l’ONU depuis 2010, coïncide avec la période du Guyu dans le calendrier chinois, un moment symbolique lié à la pluie et à l’abondance des récoltes.

Pour le Dr Jean Pierre Ilboudo, enseignant à l’université, apprendre une langue va bien au-delà des mots : « C’est aussi une immersion dans la culture du pays. » Il a profité de l’occasion pour rappeler que la Chine est l’une des plus grandes puissances mondiales, et qu’il est judicieux pour les étudiants de s’y intéresser.

Depuis l’ouverture de l’Institut Confucius en 2022, suivie par celle de centres de langues en 2024, l’intérêt pour le mandarin n’a cessé de croître. Une dynamique confirmée par des étudiants comme Cécile Kafando, qui voit dans le mandarin une langue pleine d’opportunités.
La cérémonie s’est achevée sur des expositions mettant en lumière des aspects de la culture chinoise tels que la calligraphie traditionnelle et le costume ancestral Hanfu, soulignant encore davantage la richesse des échanges entre les deux pays.
Par Nefertari Ouédraogo | Zoodomail.com
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