Il n’est plus là, mais il est partout : Roro pour toujours

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Didia Yao Eric Constant Roro

C’est une journée lourde de larmes et de souvenirs qu’a vécue la Côte d’Ivoire ce vendredi 27 juin 2025. À l’IVOSEP de Treichville, Abidjan a retenu son souffle pour saluer une dernière fois l’un de ses fils les plus aimés : Didia Yao Eric Constant, celui que tout le monde appelait tendrement « Roro ».

 

Animateur au timbre unique, chanteur à l’âme vibrante, auteur sincère et citoyen engagé, Roro était bien plus qu’une voix : il était une lumière dans les foyers, une énergie contagieuse sur scène, une force tranquille pour ceux qui l’ont côtoyé.

 

Décédé dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juin 2025, après un long combat contre la maladie, il s’est éteint dans la dignité et le silence des grands. Mais ce vendredi, c’est un pays tout entier qui a crié son chagrin.

 

Des adieux déchirants, des hommages bouleversants

 

Famille, proches, artistes, confrères, anonymes… ils sont venus par centaines, peut-être par milliers, le cœur lourd, l’âme en miettes. L’enceinte de l’IVOSEP vibrait de recueillement, de prières, de chants, de larmes. Une cérémonie digne, pleine de chaleur, comme Roro l’aurait voulue.

 

Les témoignages se sont succédé, bruts, vrais, bouleversants. Tous disaient la même chose : Roro, c’était la bonté incarnée, le sourire dans les tempêtes, la parole juste dans le tumulte. Il était la voix qui rassure, la mélodie qui console, l’humour qui guérit.

 

Une étoile qui s’en va, mais ne s’éteint pas

 

Samedi 28 juin, Roro fera son dernier voyage vers le cimetière de Williamsville. Mais son départ n’est pas un silence. Il est une résonance. Car ceux qui ont donné autant d’amour ne meurent jamais vraiment.

 

Il est partout désormais. Dans les éclats de rire qu’il a semés. Dans les refrains qu’on fredonnera toujours. Dans la mémoire collective de ceux qu’il a inspirés. Dans les micros qu’il a honorés.

 

Adieu Roro.
Tu as parlé à nos cœurs.
Tu as chanté nos douleurs et nos joies.
Tu as été un frère, un modèle, un phare.
Et pour cela, on ne t’oubliera jamais.

Ta voix ne s’éteindra pas. Elle devient un souffle. Celui d’un peuple qui te garde vivant.

Repose en paix, Roro.

 

Paul TIEMTORE|Zoodomail.com

 

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