Le vote du Conseil de sécurité de l’ONU, ce lundi 17 novembre 2025, en faveur du déploiement d’une force internationale à Gaza, sonne comme un tournant que beaucoup n’osaient plus espérer. Après des mois d’escalade, de destructions et d’un drame humanitaire devenu insoutenable, la communauté internationale semble enfin sortir de son mutisme passif pour assumer son rôle : protéger les civils et imposer un minimum d’ordre dans un conflit qui défie la conscience humaine.
Mais derrière cette décision historique, les questions demeurent. Pourquoi a-t-il fallu autant de temps pour que l’ONU agisse ? Combien de vies auraient pu être sauvées si cette résolution avait été portée plus tôt, avec plus de courage et moins de calculs géopolitiques ? L’Histoire retiendra que les intérêts des puissants ont souvent pesé plus lourd que les cris des innocents.
L’envoi d’une force internationale à Gaza est une avancée, mais c’est aussi un pari risqué. Les risques d’affrontements, les tensions régionales, les jeux d’influence et les rivalités entre puissances pourraient transformer cette mission en piège. Pour réussir, elle devra être neutre, crédible et dotée d’un mandat clair, loin des ambiguïtés qui ont souvent plombé les opérations onusiennes.
Au-delà de la diplomatie, cette résolution renvoie chaque pays à son propre devoir moral. Pour les nations africaines, qui savent trop bien le prix des conflits interminables, ce moment rappelle l’importance de la solidarité internationale et du respect du droit humanitaire, où qu’il s’exerce.
Le monde observe. Les populations civiles attendent. Et l’ONU n’a pas droit à l’erreur. Car à Gaza comme ailleurs, chaque intervention tardive, chaque hésitation, chaque silence a un coût humain incalculable.
Le Café du jour se résume en une question : ce vote historique ouvrira-t-il enfin la voie à la paix, ou n’est-il qu’un énième sursaut dans une crise qui n’en finit plus ? L’avenir le dira. Mais aujourd’hui, au moins, un mince espoir renaît.
Par Yamélé|Zoodomail.com
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