Créé en 2024, conformément à la loi de 2013 sur la médiation civile et commerciale ainsi qu’à l’acte uniforme OHADA relatif à la médiation, le Centre international d’irénagie (CII), a officiellement lancé ses activités ce 23 octobre 2025 à son siège, au cours d’un point de presse animé par les premiers responsables.
Le Centre international d’irénagie (CII), est un centre permanent privé de médiation de conciliation et d’arbitrage, spécialisé dans la prévention, la gestion et le règlement pacifique des conflits socio-économiques, administratifs, culturels. Il ambitionne ainsi, contribuer à la promotion de la paix au Burkina Faso et en Afrique à travers la science, l’art, la culture et le partage d’expériences en matière de paix, selon le président du comité scientifique, d’appui-conseil et de consultation, Dr Wahir Justin Somé. Pour cela, le Centre peut compter sur les expertises, d’une quinzaine d’arbitres, d’une quinzaine d’experts et d’une quinzaine de conciliateurs, tous dotés d’une expérience reconnue dans les domaines de l’investissement, des politiques publiques et de l’environnement des affaires, a-t-il indiqué. Avec pour vision, la promotion de la médiation civile et familiale, comme mode alternatif de règlement des différends, au sein des familles et des communautés, le CII, selon les explications de Dr Wahir Justin Somé, se positionne également comme une structure de gestion des ressources humaines, de recrutement et de placement au profit des organisations publiques ou privées. Ce qui l’amène à déclarer : « nous ne sommes pas un centre de plus, mais un centre qui entend apporter du positif par nos méthodes et nos stratégies ».
Un point de vue partagé par le Président du conseil d’administration (PCA) Dr Rasmané Daniel Sawadogo, selon qui, le Centre international d’irénagie, s’inscrit dans une dynamique nouvelle et nécessaire, celle de conjuguer rigueur scientifique et construction de développement durable. La création de ce centre comme il l’a indiqué, est une initiative novatrice fondée sur le postulat selon lequel le développement ne peut se concevoir sans une approche multidisciplinaire basée sur la recherche, l’expertise plurielle et le dialogue. Et Dans un contexte où les défis socio-économiques et culturels imposent des réponses à la fois pragmatiques et innovantes, le centre dont il est le premier responsable, se propose selon ses mots, d’être un acteur technique important dans la promotion des mécanismes alternatifs de gestion et de résolution des différends, en s’appuyant sur des procédés consensuels tels que la formation et la sensibilisation sur la résilience et la cohésion sociale, a indiqué son premier responsable. Et de soutenir que cette entreprise scientifique et sociale, est une réponse à l’impérieuse nécessité d’œuvrer pour un développement durable, à la fois local et régional.
Faut-il le rappeler, le CII intervient dans de différents domaines tels que : les conflits économiques et financiers ; les conflits d’investissements ; les conflits communautaires ; les conflits d’entreprises ; les conflits familiaux ; les conflits administratifs, les conflits environnementaux. Pour dire que son champ d’intervention est large, et qu’il est ouvert à toutes les couches sociales, même les plus vulnérables. D’ailleurs a révélé le Pr Zakaria Zakané, consultant du centre, une étude de profilage des personnes vulnérables a été menée pour mieux répondre à leurs besoins. L’opportunité pour le PCA Dr Rasmané Daniel Sawadogo, de formuler le vœu selon lequel l’initiative portée depuis 2024, devienne un levier important de développement durable, porté par une synergie d’experts passionnés et engagés.
Par Thierry KABORE|Zoodomail.com
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