Le ministère en charge de l’action humanitaire a organisé un atelier national de validation du protocole sur les transferts monétaires au Burkina Faso. Le lancement s’est fait par la ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé/Diallo. Il s’est tenu ce vendredi 25 août 2023 à Ouagadougou.
Dans le cadre de la gestion de la crise humanitaire, de nombreux partenaires accompagnent l’Etat pour la prise en charge des personnes vulnérables. C’est donc par des transferts monétaires qui ont été mis en place pour soulager leurs besoins quotidiens. L’objectif recherché est de permettre aux populations de pouvoir se prendre en charge et de satisfaire leurs besoins immédiats avec beaucoup plus de flexibilité. Cependant, des difficultés ont été rencontré dans les opérations du cash transfert aux personnes déplacées internes dans certaines régions du Burkina. Selon la ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé, a fait savoir qu’il y a eu des insuffisances à plusieurs niveaux. « Nous avions constaté le mauvais ciblage des bénéficiaires, la non-harmonisation des interventions, et la fragmentation des interventions. Également, il y a une absence de traçabilité, de redevabilité et surtout de transparence au profit des bénéficiaires en termes de redevabilité vers l’Etat » a-t-elle déclaré. Afin de régler ces insuffisances, son département a donc entrepris une série de rencontres de concertations avec les différents acteurs afin d’adopter des dispositions appropriées de reprise des opérations. « Il y a eu une recommandation qui portait sur l’élaboration d’un protocole sur le transfert monétaire qui vise à encadrer l’ensemble des interventions, et concernant les transferts monétaires, c’est ce protocole qui a été élaboré par un comité qui a été mis en place » aussi « Aujourd’hui nous partageons son contenu avec l’ensemble des acteurs et les départements ministériels, les gouverneurs de régions pour encore recueillir leurs observations afin qu’on puisse dérouler convenablement ce protocole . L’objectif est d’abord de définir les modalités de transferts dans notre pays et les modalités d’interventions, une coordination dans les interventions et fixer des obligations à toutes les parties prenantes pour que sa mise en œuvre ne rencontre plus d’autres difficultés sur le terrain » a-t-elle détaillée.
Selon le représentant de la FAO, Daouda Sow, la validation de ce protocole est un exemple d’engagement et de leadership du gouvernement. « Le protocole reconnaît et rappelle le respect des principes humanitaires, notamment l’impartialité et la neutralité. Ce qui constitue une garantie pour une assistance en transferts monétaires qui répond aux normes et aux standards internationaux en matière d’assistance humanitaire pour sauver des vies en anticipant sur des solutions durables » a-t-il soutenu. Il reste donc convaincu que la validation de ce protocole constitue une étape et une occasion pour renforcer la collaboration des efforts dans la transparence.
La ministre en charge de l’Action humanitaire a donc exhorté chacun et chacune, selon, son domaine de compétence à examiner sans complaisance le projet de protocole sur les transferts monétaires au Burkina Faso.
Nefertari Ouedraogo
Zoodomail.com
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