Coup de tonnerre à Paris. L’Assemblée nationale française a dit non ce lundi 8 septembre 2025 à François Bayrou, le Premier ministre fraîchement nommé par Emmanuel Macron. Résultat : Bayrou doit présenter sa démission, et le chef de l’État français se retrouve une nouvelle fois face à l’instabilité politique.
Ce refus de confiance n’est pas qu’une gifle pour Bayrou, c’est un signal fort : le président Macron n’a plus de majorité solide et peine à convaincre. Chaque remaniement ressemble désormais à une fuite en avant.
La situation traduit un malaise plus profond : les institutions françaises, conçues pour donner de la stabilité, peinent aujourd’hui à gérer une Assemblée éclatée, divisée en blocs irréconciliables. Macron a trois options, toutes risquées : nommer un nouveau Premier ministre, mais pour combien de temps ? Dissoudre l’Assemblée, au risque de se retrouver avec une chambre encore plus hostile. Ou tenter un gouvernement d’union, hypothèse rarement gagnante dans le climat actuel.
Au-delà de Paris, ce bras de fer politique montre à quel point la confiance des citoyens envers leurs dirigeants s’effrite. Trop de manœuvres, trop de calculs : les Français doutent de plus en plus de leurs institutions.
François Bayrou s’en va, mais le vrai défi reste pour Emmanuel Macron : comment gouverner un pays qui ne veut plus lui donner carte blanche ?
Par Florent PATT|Zoodomail.com
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