Le mois d’octobre a été marqué par une intensification des opérations de reconquête du territoire national, caractérisée par des frappes aériennes d’envergure et des actions coordonnées au sol dans les groupements du Goulmou, Yaadga, Liptako et Bankui.
Aux premiers bilans, plusieurs chefs terroristes ont été neutralisés, des bases détruites, et des dépôts d’armes ainsi que du matériel logistique saisis.
En cette fin de saison des pluies, les Forces de défense et de sécurité (FDS), appuyées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les unités spéciales, ont poursuivi leurs missions de restauration de l’intégrité territoriale dans les zones à forts défis sécuritaires.
Au sol, les Forces combattantes ont mené de nombreuses opérations offensives, souvent appuyées par la puissance aérienne.
Dans le groupement du Liptako, le 8 octobre, des terroristes spécialisés dans l’usage de drones pour attaquer les convois entre Bourzanga et Djibo ont été localisés puis détruits par des frappes précises.
Un survivant, suivi par les vecteurs aériens jusqu’à Pobé Mengao, a conduit les forces à sa base où, lors de sa tentative de rendre compte à ses supérieurs, lui et les chefs présents ont été neutralisés. Le dernier rescapé, en fuite à moto, a été suivi puis éliminé à son tour.
Dans le groupement de Yaadga, le 9 octobre, les vecteurs aériens sont intervenus pour appuyer une position de Koumbri attaquée par de nombreux terroristes. L’opération a permis la neutralisation de plusieurs assaillants et la récupération de moyens logistiques.
Des opérations de surveillance dans les zones de Foubé et Kelbo ont également permis d’identifier et de frapper plusieurs positions ennemies, empêchant ainsi des tentatives d’attaques.
Le 10 octobre, après avoir essuyé un revers face au 22e Bataillon d’intervention rapide (BIR) à Djibo, des terroristes en débandade ont tenté de se cacher dans le marché du village de Bouro. Les forces aériennes ont alors frappé le site, détruisant les assaillants et leurs moyens.
Le même jour, dans la zone de Kénou, près de Baraboulé, un quartier général terroriste a été pulvérisé lors d’une réunion, en même temps que son dépôt logistique.
Dans le groupement du Goulmou, les militaires engagés à Bagamoussa ont repoussé, le 11 octobre, une attaque terroriste d’envergure. Face à la puissance de feu des unités, les assaillants ont pris la fuite en abandonnant motos et autres moyens roulants.
Le même jour, une unité de reconnaissance dénommée « Fantôme » a intercepté des terroristes dans la zone de Kiparga. Après un bref accrochage, l’ennemi a battu en retraite, laissant plusieurs pertes derrière lui.
Le 12 octobre, une position de guet ennemie dans la zone de Koutougou, au nord d’Arbinda, a été frappée et détruite.
Le 13 octobre, le Groupe d’intervention spéciale du 19e Bataillon d’infanterie a engagé et neutralisé des terroristes dans la zone de Bangaye.
Dans le groupement du Goulmou, le 14 octobre, un renseignement a conduit les forces à bombarder une importante réunion de chefs criminels dans la forêt de Natiaboani. Les frappes ont neutralisé les participants, et les survivants ont été éliminés lors de leur tentative de récupération de matériel.
Les 17 et 18 octobre, une série de frappes coordonnées a ciblé plusieurs positions de leaders terroristes dans les environs de Djibo et de Nassoumbou, détruisant des bâtiments, des dépôts d’armes, de munitions et des liquidités.
Le 17 octobre, le domicile d’un chef terroriste influent dans la Région du Nakambé a été pulvérisé à Kabonga.
Le 23 octobre, un autre chef, suivi jusqu’à Kamséogo, a été neutralisé avec ses hommes.
Ces différentes opérations témoignent de la détermination des Forces combattantes à reconquérir le territoire national et à restaurer la sécurité sur l’ensemble du pays.
Agence d’information du Burkina
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