Deux familles d’un quartier de Ouagadougou se sont réunies le week-end dernier après la découverte, selon leurs propos, de comportements jugés « d’homosexualité » chez leurs fils respectifs. L’information a été rapportée à Zoodomail.com par une source proche des deux familles.
Courant 2021, Momo (nom d’emprunt), qui suivait une formation dans une province du Burkina Faso, aurait confié à son oncle ressentir des « pulsions » et un comportement qu’il dit lui-même « difficile à comprendre ». L’oncle, préoccupé, a alors informé le père du jeune homme afin qu’ils discutent de la situation. Selon la source, après avoir écouté, le géniteur aurait demandé que Momo quitte la cour familiale, estimant ne pas être en mesure de gérer la situation. Le jeune homme a ainsi regagné Ouagadougou à la fin de sa formation.
De son côté, la famille de Solo (nom d’emprunt), âgé de 20 ans et élève dans un établissement de la place, dit avoir observé un changement brusque dans le comportement de leur fils, cette année. Une nuit, le père aurait consulté discrètement le téléphone de Solo et découvert qu’il était membre d’un groupe d’homosexualité sur un réseau social. Parmi les contacts identifiés figure Momo, récemment installé dans un célibatorium appartenant à la famille de Solo, dans le même quartier.
Face à ces révélations, le père de Solo a convoqué une rencontre entre les deux familles le samedi 29 novembre 2025. L’oncle de Momo s’est déplacé pour l’occasion. À l’issue des échanges, il aurait été décidé que Momo dispose de trois mois pour quitter son logement. Le père de Solo, selon notre source, envisage également de solliciter des professionnels de la santé et des personnes ressources pour encadrer son fils
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À titre de rappel, la législation burkinabè prévoit des sanctions en lien avec les actes ou pratiques qualifiées d’homosexualité ou assimilées, notamment des peines d’emprisonnement et des amendes, conformément aux dispositions en vigueur.
Image illustrative
Zoodomail.com
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