
Depuis le mardi 30 septembre 2025, une vidéo devenue virale a mis en lumière une scène qui a ébranlé l’opinion publique : le drapeau national du Burkina Faso flottant aux côtés d’un autre étendard, au sein du centre de santé de la communauté musulmane Ahmadiyya à Ouagadougou. Si l’image a suscité de vives réactions, la promptitude des autorités, en particulier celle du ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, mérite d’être soulignée.
Le drapeau n’est pas un simple morceau de tissu. Il incarne l’histoire, les sacrifices, les espoirs et l’unité de tout un peuple. Sa place est sacrée, et son usage est régi par des textes clairs. En ce sens, la réaction du ministre, qui a rappelé que toute utilisation abusive ou dégradante constitue une infraction pénale, s’inscrit dans la défense d’un bien commun qui transcende les croyances et les appartenances.
Il faut cependant saluer l’attitude de la communauté Ahmadiyya qui, par la voix de son vice-président, a reconnu son erreur et présenté ses excuses. Ce geste témoigne d’une volonté d’apaisement et d’un attachement sincère à la nation burkinabè. Mais cette reconnaissance, aussi importante soit-elle, ne doit pas occulter l’essentiel : le respect scrupuleux des symboles nationaux est non négociable.
Dans un contexte où le pays fait face à des défis sécuritaires et identitaires majeurs, chaque dérive, même involontaire, autour de nos emblèmes doit être corrigée fermement mais avec pédagogie. La sanction est parfois nécessaire, mais la sensibilisation reste la meilleure arme pour prévenir les maladresses et renforcer la cohésion nationale.
Car en fin de compte, protéger le drapeau, c’est protéger l’âme du Burkina Faso.
Par Yamyélé|Zoodomail.com

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